Singulier | Pluriel |
---|---|
extractivisme | extractivismes |
\ɛks.tʁak.ti.vism\ |
extractivisme \ɛks.tʁak.ti.vism\ masculin
En gros, « extractivisme » vient d’extraction. On retire une ressource (minérales, pétrolifères, agricoles, animales, sylvicoles, etc.) du milieu naturel, puis on la vend sur les marchés, habituellement, internationaux.— (Guillaume Hébert, Simon Tremblay-Pepin, Qu’est-ce que l’extractivisme?, iris-recherche.qc.ca, 12 février 2013)
D’une part, l’extractivisme forcené de l’écorce terrestre trouvera naturellement ses limites; d’autre part, les industries minières engendrent une pollution de l’environnement (les sols, les eaux, l’air...) assez dramatique, dont les répercussions sur la santé des organismes vivants commencent à être perçues.— (Édouard Ballot, « Biodynamie du métal, vers une écologie du fer ? », Nexus, no 109, mars-avril 2017, page 73)
Parce qu’il décrit un système, l’extractivisme désigne également, au sens large, toutes les pratiques d’exploitation des ressources naturelles à outrance orientées vers une économie globale déconnectée des réalités locales (comme les monocultures de taille industrielles et les grands barrages hydroélectriques).— (Extractivisme : Non aux zones de sacrifice, france-libertes.org, consulté le 26 octobre 2019)