fac-similer \fak.si.mi.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se fac-similer)
Mais la salle étoit vide. On n’y remarquoit plus que l’infatigable M. Thour, fac-similant avec une patiente exactitude, sur des cartes soigneusement préparées, les titres des ouvrages qui avoient échappé la veille à son investigation quotidienne.— (Charles Nodier, Le Bibliomane, 1868)
Les clichés héliographiques de M. Amand Durand, dont nous allons reparler à l'instant, sont excellents lorsqu'ils fac-similent des bois anciens, des dessins à la plume bien accusés, bien francs; c'est ainsi que M. J. B. Delestre a pu faire revivre les admirables croquis de Gros, son maître vénéré.— (Philippe Burty, « La gravure et la photographie en 1867 », dans la Gazette des beaux-arts, tome 23, Paris, 1867, page 266)
Sa famille a conservé des croquis de Rousseau tout enfant qui dénotent également la certitude de sa vue et la précision de son travail. Il fac-similait à la plume les traits de gravure avec une étonnante exactitude .— (Alfred Sensier, « Souvenirs : Théodore Rousseau », dans la Revue internationale de l'art et de la curiosité, tome 1, no 1, 15 juillet, Paris : chez Léon Techener, 1869, page 58)
À ceux qui sont obligés d’interpréter une image dont l’auteur n'est plus là pour se fac-similer lui-même…— (Bürger, Salons de 1861 à 1868, tome I, page 83)