faire pleurer Margot \fɛʁ plœ.ʁe maʁ.ɡo\ ou \fɛʁ plø.ʁe maʁ.ɡo\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)
Car, même si les histoires se déroulent dans le cadre ultra-moderne des grandes villes comme Rio et São Paulo , invariablement les novelas racontent une histoire connue - celle qui faisait pleurer Margot au XIXe siècle et qui fit pleurer ses petites filles dans la première moitié du XXe.— (Pina Maria Arnoldi-Coco, « Novela brasileira : le feuilleton à la télévision », dans De l'écrit à l’écran: littératures populaires : mutations génériques, mutations médiatiques, édité par Jacques Migozzi, Presses Universitaires de Limoges, 2000, page 301)
En choisissant, à partir de Breaking the Waves, de jouer sur le registre de l’émotion, Lars von Trier allait s’exposer à une critique nouvelle : celle d’être un manipulateur prêt à utiliser n’importe quel moyen pour faire pleurer Margot.— (Jean-Claude Lamy, Lars Von Trier, Éditions Grasset, 2005)
Alors aujourd’hui, il est facile de faire pleurer Margot en nous parlant de démocratie.— (Benjamin Stora, Les Guerres sans fin : Un historien, la France et l’Algérie, Stock, 2008)
En 1788, Bernardin de Saint-Pierre publia Paul et Virginie, un des premiers best-sellers des temps modernes. Cette idylle tropicale fit pleurer Margot des décennies durant. Les demoiselles s'identifiaient à la jeune héroïne, comme elles le font aujourd'hui d'une chanteuse à la mode.— (Serge Sanchez, « Promenades au Jardin des Plantes », dans Le homard de Flaubert: Et autres animaux de la littérature, Éditions Grasset, 2019)