faire veau \fɛʁ vo\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)
Puis nous descendîmes ensemble à l’écurie voir Rœsel, et il m’avoua qu’elle ne pouvait pas tarder à faire veau, et que, si c’était pour la nuit, nous partirions le lendemain de bonne heure à la fête ; mais la chose traîna jusqu’au mardi, alors il était trop tard.— (Erckmann-Chatrian, Confidences d’un joueur de clarinette, J. Hetzel, éditeur, 1867, p. 4)
— Oui, monsieur Kobus ; la terre est encore un peu fraîche, mais, depuis ces huit jours de soleil, tout vient ; dans une quinzaine nous aurons de petits radis. Ah ! le père voudrait bien vous voir ; nous avons tous le temps long après vous, nous attendons tous les jours ; le père aurait bien des choses à vous dire. La Blanchette a fait veau la semaine dernière, et le petit vient bien ; c’est une génisse blanche.— (Erckmann-Chatrian, L’ami Fritz, Hachette, 1865, pages 48-49)
— Une génisse blanche, ah ! tant mieux.
— Oui, les blanches donnent plus de lait, et puis c’est aussi plus joli que les autres.
Mon petit papa, la taure a fait veau. Je foule la petite cuve et monsieur Raymond la grande. Avec maman, Pierrot et mémère, mémère nana, nous t'embrassons.— (Anne-Marie Rolland, correspondance privée, 9 octobre 1941)