festonner \fɛs.tɔ.ne\ transitif, pronominal ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Malgré la fortune de leur père, elles étaient aussi habiles à faire des reprises qu’à festonner ; souvent leur mère parlait de leur apprendre la cuisine afin qu’elles sussent bien ordonner un dîner, et pussent gronder une cuisinière en connaissance de cause.— (Honoré de Balzac, La Maison du Chat-qui-pelote, 1830)
Voici le village au bord de la sente qui côtoie la forêt : vingt chaumières dont la vigne et les roses grimpantes festonnent les murs.— (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
Et devant chaque maison, même celles où ce n’était pas l’habitude, les domestiques ou même les maîtres, assis en regardant, festonnaient le seuil d’un liséré capricieux et sombre comme celui des algues et des coquilles dont une forte marée laisse le crêpe et la broderie au rivage, après qu’elle s’est éloignée.— (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913)
Des embryons qui ont d'abord une forme lenticulaire, mais dont les bords ne tardent pas à se festonner.— (E. Perrier, Zoologie, 1893)
Nous eûmes la chance, en chemin, de ne faire d'autre fâcheuse rencontre que d'une soûlarde, qui festonnait et manqua de heurter notre bric-à-brac.— (Alexandre Arnoux, Carnet de route du juif errant, 1931)
Tu vas de travers, tu festonnes... Est-ce que tu n'y vois pas clair ?— (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, Quarto Gallimard, p. 295.)
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