feuille blanche

(XVIII^e siècle) Composée de feuille et de blanc.

feuille blanche \fœj blɑ̃ʃ\ féminin

1. (Sens propre) Feuille de couleur blanche.
   • Il est préférable de choisir une feuille blanche pour obtenir un bon contraste de couleur. — (Odile Duval, Guy Richard, Denis Baize, Les sols et leurs structures, Quae, 2013, page 126)
   1. (Phytologie) Feuille dépourvue de chlorophylle.
      • L’échauffement de la feuille verte est supérieur à celui de la feuille blanche, mais pas de beaucoup. — (Mathieu Leclerc du Sablon, Le rôle de l’osmose en biologie : Essai de physique végétale, E. Flammarion, 1920 , page 118)
   2. (Par extension) (Éducation) Feuille de papier vierge.
      • Commencez en haut à gauche de la feuille blanche. Tracez un trait vertical de haut en bas de la feuille blanche puis relevez le crayon et recommencez en haut à droite de la première ligne effectuée. — (Brigitte Ekert, Activités de saison d’après la pédagogie Montessori, Éditions Eyrolles, 2011, page 77)
2. (Sens figuré) Objet dépourvu de vie
   • Or, le duel opposait la feuille blanche, vierge d’écriture, à la feuille verte, mais le titre du récit lui oppose la feuille rose qui n’est autre que la feuille écrite, colorée par la carnation qui envahit ces pages. — (Evanghélia Stead, Le monstre, le singe et le fœtus, Librairie Droz, 2004, page 146)
   1. (Poétique) Symbole de la vie naissante.
      • La feuille blanche éclaire le matin d’un soleil clair. Même avec un ciel lourd qui attend la pluie. — (Sébastien Thuret-Benoist, Perles de vieMon Petit Éditeur, 2013, page 20)
   2. (Arts visuels, Littérature) Manque d’imagination.
      • Elle se mit derrière sa table, devant une feuille blanche, toute une nuit blanche, crayon en main, fixant la lucarne. — (Chahdortt Djavann, Comment peut-on être français ?, Flammarion, 2010)

• feuille blanche quadrillée
• syndrome de la feuille blanche