Singulier | Pluriel |
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filiation | filiations |
\fi.lja.sjɔ̃\ |
filiation \fi.lja.sjɔ̃\ féminin
La filiation de cette famille est bien établie depuis trois siècles.
Le vocable filiation semble ainsi naître et se diffuser, assez rapidement, dans les années 550-560, dans le contexte assez précis des querelles relatives aux questions trinitaires . Désignant le lien spirituel unissant le Christ à Dieu, il est rapidement devenu le moyen habituel de qualifier le relation entre le Fils et le Père dans l’ordonnancement de la Trinité.— (Anne Lefebvre-Teillard, Autour de l’enfant. Du droit canonique et romain médiéval au Code Civil de 1804, « De la théologie au droit : naissance médiévale du concept de filiation », Brill, série « Medieval Law and Its Practice », 2008, ISBN 978-90-47-44260-8)
La filiation des enfants légitimes se prouve par des actes de naissance inscrits sur le registre de l'état civil. A défaut de ce titre, la possession constante de l'état d'enfant légitime suffit. La possession d'état s'établit par une réunion suffisante de faits qui indiquent le rapport de filiation et de parenté entre un individu et la famille à laquelle il prétend appartenir.— (Code civil des Français, Livre Premier - Des Personnes, Titre VII - De la paternité et de la filiation)
Cette abbaye était de la filiation de Clairvaux.
La filiation des idées.
La filiation des mots.
Il y a nécessaire filiation entre les œuvres d'Homère, de Cervantès, de Goethe et de Dostoïevski.— (Jean Désy, L'irrationalité nécessaire, éditions XYZ, page 142)