Singulier | Pluriel |
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five o’clock tea | five o’clock tea five o’clock teas |
\faj.v‿o.klɔk ti\ |
five o’clock tea \faj.v‿o.klɔk ti\ masculin, généralement invariable
Les serviettes de toilette sont toutes brodées ou garnies de guipure, et quant aux nappes et aux petits napperons de five o’clock tea, ce sont des points de Venise qui les ornementent. La baronne Hirsch née Bischoffsheim est très aimée à Beauregard, où sa charité est proverbiale.— (Étincelle, Carnet d’un mondain : Le Château de Beauregard, Le Figaro, 26/10/1880, page 2)
La vie élégante ne sait plus s’accommoder des charges maternelles. Les conférences avec le couturier sont trop longues. Le five o'clock tea tient trop de place ; les diners aussi, et le théâtre, et les soirées, et les et cætera. On a tout juste une dizaine de minutes par jour à donner au berceau. La nourrice doit se charger du reste.— (Pierre Véron, Courrier de Paris, Le Monde illustré, 24/11/1883, page 323)
Quand vous irez cet après-midi au five o’clock tea de votre délicieuse amie, la comtesse X*** et que vous lui conterez au coin du feu votre dernière fredaine, laquelle est horriblement vulgaire, elle vous donnera avec son éventail une légère tape sur le bout des doigts en vous disant : Quel gamin vous êtes !— (Jean-Jacques Weiss, La semaine dramatique, Journal des débats politiques et littéraires, 21/01/1884, page 2)
Pourquoi — au lieu du five o’clock tea, qui, bien prononcé, produit à l’oreille le bruit charmant d’une ouverture de serrure depuis longtemps rouillée — pourquoi ne pas dire simplement « Le thé ? » — Si on désire mettre les points sur les i, pourquoi pas : « Le cinq à sept ? » qui était gentil, parce que français.— (Prosper de Monlovier, Le genre anglais, La Revue de famille, janvier 1889, page 78)
Très joli five o’clock tea chez la comtesse Raoul de Quelen, Madame Marcelin Singer, Madame Ferdinand Blumenthal, etc. Charmants goûters chez la comtesse de la Rochecantin. Les raouts chez la marquise de Lévis ont ramené les beaux jours d’antan au faubourg Saint-Germain.— (Ferrari, À travers le monde, Les Modes, 01/04/1907, page 4)
Le five o'clock tea, au contraire, se sert toujours dans le salon ou le petit salon ; c’est toujours la maîtresse de la maison ou sa fille qui doit en faire les honneurs. Deux systèmes se partagent sa présentation : chez Mme de Pomairols, les maîtres d’hôtels apportent des tables spéciales toutes dressées. Le second système, qui a des défenseurs acharnés en Mmes de Neuille, consiste, au contraire, à faire dresser le thé d'avance sur une table du petit salon.— (Pierre de Trevières, Madame est servie, Jardin des modes nouvelles, 15/01/1913, page 8)