flanquer à la porte \flɑ̃.ke a la pɔʁt\ (se conjugue → voir la conjugaison de flanquer)
Et d’ailleurs, est-ce que je suis capable de remplir une place, quelle qu’elle soit ? Dès le lendemain je me ferais flanquer à la porte pour insolence et insubordination.— (Gustave Flaubert, Correspondance, lettre à Mme Brainne, janvier 1879)
Victor. — Madame ne le dira pas au gérant. Ça me ferait flanquer à la porte !— (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
Ah ! que je vous dise d’abord que j’ai flanqué à la porte la fille qui hier vous l’avait ouverte.— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
cinq hommes, cinq électeurs conscients juraient sur le verre qu’ils allaient boire de flanquer à la porte du Conseil municipal les misérables dont la maladresse les privait d’une ventrée dont ils s’étaient pourléchés d’avance les badigoinces.— (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Et, pendant une heure, il avait ronchonné : ce mioche n’était pas à lui, il ne savait pas pourquoi il le tolérait dans sa maison ; il finirait par le flanquer à la porte.— (Gilbert Ferrey, Abord psychosomatique des traumatisés crâniens, 1995)