Singulier | Pluriel |
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frairie | frairies |
\fʁɛ.ʁi\ |
frairie \fʁɛ.ʁi\ féminin
; La Trinité-Surzur, qui s'appela aussi Trinité-de-la-Lande, était une frairie de Surzur séparée en 1790, et sa chapelle de la Trinité relevait de l'hôpital de Vannes ; .— (Michel de Galzain, Les chapelles de nos saints, Le Morbihan pittoresque et disparu, Vannes (?) : chez l'auteur, 1971)
C’est aujourd’hui la frairie dans tel endroit.
Aller à la frairie.
Un loup donc étant de frairie— (Jean de La Fontaine, Le Loup et la Cigogne, 1678)
Se pressa dit-on tellement
Qu’il en pensa perdre la vie.
Une indigestion l’avait étouffé. Son estomac famélique n’était pas habitué à de telles frairies.— (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, chapitre XXII)
La Saint-Vincent aux Ruhautes ? Une franche frairie où bien des records d’endurance étaient battus : sept heures à table pour dîner, une petite sortie pour pencher l’eau sur le fumier, et l’on repartait pour le souper. En tout, douze heures à table.— (Henri Vincenot, Le Pape des escargots, 1972, page 295)
La venue de cet humaniste, bruissant de rumeurs parisiennes tamisées par des palétuviers, donna à notre frairie les dimensions d’un club d’hommes.— (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 75)
Frédéric était de ceux qui sacrifient encore à l’usage de s’habiller quand ils sont de frairie ; il est vrai qu’il ne sortait presque jamais.— (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 118)
Le gui a, du reste, un concurrent redoutable dans un autre végétal d’hiver, auquel on l’associe de plus en plus dans la décoration des frairies noélesques : je veux parler du houx. C’est cette opposition, vraisemblablement, qui a déterminé sa vogue.— (Jean-Paul Kurtz, Fêtes et Coutumes Populaires, BoD/Books on Demand France, 2012, page 123)
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