Singulier | Pluriel |
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froid de gueux | froids de gueux |
\fʁwa.d(ə).gø\ |
froid de gueux \fʁwa.d(ə).ɡø\ masculin
Nous sommes encore dans toute la fièvre de l'installation. Il fait un froid de gueux. Enfin, je suis parvenu à trouver un trou où nous ne serons pas trop mal, nous et le chien.— (Émile Zola, « Lettre à Marius Roux , de Bordeaux, 27 décembre 1870 », dans Correspondance : Les lettres et les arts, Paris : Bibliothèque Charpentier, 1908, p. 78)
Froid de loup, de voleur et de gueux Si aucune source concrète ne fait état de l’origine des expressions « froids de voleur et de gueux », on précisera que celles-ci ont dû provenir d’une longue tradition orale et finalement signifier des froids vifs et pénibles.— (Alice Develey, Cinq expressions glaçantes sur lefigaro.fr, 8 février 2017)
Il faisait un froid de gueux. Dans la ville, sous un ciel plus que sombre les rares passants se pressaient de rentrer au plus tôt chez eux ou à leur travail, pour ceux qui en avaient.— (A. M. Ivankov-Diaz, Moi, Jean Thomas Collot, fils de gueux, Lyon : L'encre et le grattoir, 2017, page 126)
Il faisait froid, un froid de gueux à donner l'onglée. Mais le promeneur avait chaud. Son cœur était une braise palpitante.— (Hervé Jubert, Blanche et le vampire de Paris, éd. Albin Michel /Wiz, 2007, prélude)