fronçure

Dérivé de froncer, avec le suffixe -ure.

fronçure \fʁɔ̃.syʁ\ féminin

1. Action de froncer, de se froncer.
2. État de ce qui est froncé ; pli, ride.
   • Fernande porte avec grâce un très authentique costume de paysanne napolitaine. On se rend compte que ces fines broderies, ces délicates fronçures, ces fils tirés et ce tablier diaphane n’ont jamais fait partie des oripeaux d’un costumier. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 312)
   • Les plantules cultivées sur divers milieux sans apport extérieur d’éléments nutritifs développent une nécrose marginale et une fronçure du premier verticille. — (Bulletin signalétique: Agronomie, zootechnie, phytopathologie, industries alimentaires, volume 36, numéros 1 à 6, 1975)
   • C’était l’eau qui passe. Un mouvement primordial, impénétrable, correspondant à ces instants où j’interrompais ma lecture. J’essayais d’en capter les couleurs, les bruissements, les fronçures scintillantes, désespérant de n’apercevoir que le courant qui s’enfuyait comme si chaque dépression, ridement ou tourbillon recelait un mystère. — (Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, page 34)

• « fronçure », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage