Singulier | Pluriel |
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fulmi-coton | fulmi-cotons |
\fyl.mi.kɔ.tɔ̃\ |
fulmi-coton \fyl.mi.kɔ.tɔ̃\ masculin
Or le coton, combiné avec l’acide azotique (acide nitrique) à froid, se transforme en une substance éminemment insoluble, éminemment combustible, éminemment explosive. Il y a quelques années, en 1832, un chimiste français, Braconnot, découvrit cette substance, qu’il appela xyloïdine… en 1846, Shonbein, professeur de chimie à Bâle, la proposa comme poudre de guerre. Cette poudre, c’est le coton azotique… - Ou pyroxyle, répondit Elphiston. – Ou fulmi-coton répliqua Morgan.— (Jules Verne, De la terre à la Lune)
La poudre à gros grains a fait son temps. Celle dont je me sers est le fulmi-coton, dont la puissance expansive est quatre fois supérieure à celle de la poudre ordinaire, puissance que je quintuple encore en y mêlant les huit dixièmes de son poids de nitrate de potasse !— (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre VIII)
Un morceau de ouate trempé quelques minutes dans l’acide concentré, puis lavé et desséché, se transforme en un corps de même apparence, mais extrêmement inflammable. C’est le coton-poudre ou fulmi-coton, qui brûle très rapidement en ne donnant que des gaz ; on le comprime en cartouches et on l’emploie dans les mines à la place de la poudre.— (Berthe Bussard et Hélène Dubois, Leçons élémentaires de chimie, p. 85, Belin frères, Paris, 1897)
Une bien dangereuse ouate, en vérité ! Non, mon cher, c'est du fulmi-coton ! Une simple claque amicale sur votre épaule et vous sautiez en l'air ! Revêtu de cet uniforme infernal, vous étiez un véritable homme-bombe.— (Jean Ray, Harry Dickson, Les Étoiles de la mort, 1933)