Singulier | Pluriel | |
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Masculin | gallican \ɡa.li.kɑ̃\ |
gallicans \ɡa.li.kɑ̃\ |
Féminin | gallicane \ɡa.li.kan\ |
gallicanes \ɡa.li.kan\ |
gallican
Il y déclare en effet, avec les docteurs gallicans, que l'Église primitive ne reconnaissait nullement la suprématie et l'infaillibilité du Saint-Siège, et que ces doctrines ultramontaines constituent des nouveautés dangereuses, exclusivement fondées sur les fausses décrétales.— (Stéphen Leroy, « L'assemblée du district de Sedan et son bureau intermédiaire », dans La Révolution française : revue d'histoire moderne et contemporaine, publiée par la Société de l'histoire de la Révolution française, Paris, 1893, vol.24, page 532)
: quant aux ecclésiastiques, pour peu qu'ils fussent jansénistes, (ce qui était, pour la plupart, le maximum de la raison), il était naturel qu'ils portassent aux nues l’antagoniste de Boniface VIII, et le héros des libertés gallicanes.— (Philippe-Antoine Grouvelle, Mémoires historiques sur les Templiers, Paris : chez F. Buisson, an XIII (1805), p. 144)
L'ultra-montanisme y fait de jour en jour des progrés; . Les magistrats dorment, et laissent un libre cours à tous les ouvrages qui l'enseignent (à toutes les Missions Jesuitiques, fanatiques, kakistocratiques). Si quelque jour on veut remettre en honneur les libertés gallicanes, on ne le pourra sans éprouver une forte résistance.— (Christian Friedrich Albert Schott, Voß und Stolberg oder der Kampf des Zeitalters zwischen Licht und Verdunklung, Stuttgart : chez J. B. Messlerschen, 1820, page 384, qui cite là, en français, la "mise en garde d'un Français antirévolutionnaire" qui n'est pas nommé.)
En dépit des vives critiques de l'extrême gauche antireligieuse, des inquiétudes des radicaux gallicans et des insultes de Clemenceau traitant Jaurès de « socialo-papalin » et de « laïque en peau de lapin », l'article 4 amendé est adopté le 26 avril par 482 voix contre 52.— (Jean-Paul Scot, Jaurès et le réformisme révolutionnaire, éd. du Seuil, 2014)
Singulier | Pluriel |
---|---|
gallican | gallicans |
\ɡa.li.kɑ̃\ |
gallican \ɡa.li.kɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : gallicane)
Il se serait plus exactement défini s'il se fût avoué un gallican, très « Église de France », persuadé de la nécessité d'un enseignement religieux pour les masses, voulant simplement que les leçons en fussent distribuées par des prêtres séculiers,libéraux, détachés de la Curie Romaine, disciples ou émules du Vicaire savoyard.— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)