vis-à-vis \vi.z‿a.vi\
Lorsque les deux adversaires se trouvèrent vis-à-vis l’un de l’autre aux deux extrémités de la lice, l’attention du public fut tendue au plus haut degré.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Doña Luz et le Cœur-Loyal étaient vis-à-vis l’un de l’autre dans une position singulière.— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Quand ils furent seul à seul, Martin s’assit vis-à-vis le supposé fuyard.— (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, Gallimard, 2001)
Invariable |
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vis-à-vis \vi.s‿a.vis\ |
vis-à-vis \vi.z‿a.vi\ masculin invariable
Je vous présente Pierre qui habite sur le même palier. C’est mon vis-à-vis !
Dans aucun de mes voyages, je n’ai trouvé la moindre compensation aux tortures de cette vie de polype qui vous rend solidaire des faits et gestes de vos co-locataires momentanés, alors que, casé dans cette boîte de quelques pieds cubes, les jambes entrelacées à celles du vis-à-vis, , il vous reste tout juste l’espace nécessaire pour respirer.— (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des deux Mondes, tome 30, 1842)
Comme c’est au bord de la falaise, vous n’aurez jamais de vis-à-vis !
Ils n’avaient pas mis de rideaux car leur maison n’avait pas de vis-à-vis.
Je me voyais à minuit, arrivant, dans mon vis-à-vis de couleur olive, à la porte de l’Opéra.— (Jouy, Hermite, T. 2, 1812, page 70)
vis-à-vis \vi.za.ˈviː\
Wir saßen vis–à–vis im Café.
„Zweimal habe ich jetzt in der Elektrischen das Vergnügen gehabt, mir vis-à-vis ein Liebespaar sitzen zu sehen“, empört sich Friedrich S. auf der Leserbriefseite der Zeitung Wiener Hausfrau vor mehr als 100 Jahren. „Das war ein Gedrücke und Geküsse, welches auf andere einfach widerlich wirkte und jedenfalls in der Elektrischen nichts zu suchen hat.“— (Martin Zips, « Die Tram spielt Bowling », dans Süddeutsche Zeitung, 6 septembre 2024 )
vis-à-vis \ˌviː.zɑː.ˈviː\ ou \ˌviː.zæ.ˈviː\ ou \ˌvi.zə.ˈvi\
The taxation episode might be productively contextualized in the period after the temple’s fall, particularly vis-à-vis a new capitation tax—the infamous fiscus ludaicus.— (Christopher B. Zeichmann, “The Date of Mark’s Gospel apart from the Temple and Rumors of War: The Taxation Episode (12:13-17) as Evidence”, The Catholic Biblical Quarterly, nº 79, 2017, p. 432)