ginglard

(1858) Variante de ginglet avec le suffixe -ard.

ginglard \ʒɛ̃.ɡlaʁ\ masculin

1. (Populaire) (Désuet) Variante de ginglet.
   • Mais, convenablement restaurés, frais, dispos, nous ne nous remettions en route qu’après avoir sablé le Ginglard — Un vin sincère, celui-là ! — un vin qui n’existe plus ! petit vin à quatre sous, ni bleu, ni blanc, ni rouge, mais « rose comme une jeune fille, roide comme un huissier », et que les progrès de la chimie, hélas ! ont remplacé par le vin de vigneron. — (Alphonse Karr et Léon Gatayes, Le canotage en France, Jules Taride, 1858, page 18)
   • Robert était d’une constitution plus solide. Malgré une grande quantité de ginglard ingurgité, il se tenait toujours droit comme un « I ». — (Jacques Penna, La Famillle Rompiballi, Mon Petit Éditeur, 2014, page 152)

• jinglard

• reginglard (même sens)

• « ginglard », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage