gniasse

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot gniasse. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot gniasse, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire gniasse au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot gniasse est ici. La définition du mot gniasse vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition degniasse, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

(Nom 1) (c. 1900) Aphérèse des formes argotiques : mon gniasse : « moi(-même) », vos gniasses : « vous », selon Albert Dauzat[1]. Voir les variantes gnace et gnasse.

Nom commun 1

Singulier Pluriel
gniasse gniasses
\ɲas\

gniasse \ɲas\ masculin

  1. (Argot) (Vieilli) Individu, personne.
    • Ah ! dites ! c’est marrant ! il y a le vieux d’à côté, le gros bonhomme, qui en pince pour mon gniasse  ! — (Jean Galtier-Boissière, La bonne vie, Bernard Grasset, 1925)
    • Des gniasses pareils, c’est des pauvres types qu’un jour ou l’autre, tu retrouves, en douce, prêts à te faire tomber. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
    • Certaines apparaissent aux trois personnes : mézigue, tézigue, cézigue, cézig, sézig, ou sézigue, mon (ton, son) gniasse (gnasse). — (Françoise Gadet, Le français populaire, Presses Universitaires de France, 1992, page 64)

Variantes orthographiques

Quasi-synonymes

Nom commun 2

Singulier Pluriel
gniasse gniasses
\ɲas\

gniasse \ɲas\ féminin

  1. (Vendée) Pie.
  2. (Régionalisme) Corbeau, corneille.

Variantes orthographiques

Prononciation

  • France (Vosges) : écouter « gniasse  »

Anagrammes

Modifier la liste d’anagrammes

Références

  1. « Enfin l’argot moderne a senti parfois l’adjectif possessif mon, ton... dans certaines combinaisons (où il était, en effet, à l’origine) et a décomposé, par exemple, moniasse (devenu mognasse) en mon gnasse créant ainsi un substantif gnasse . » La Défense de la langue française : la crise de la culture française, l’argot, la politesse du langage, la langue internationale, Librairie Armand Colin, Paris, 1912, page 141