Singulier | Pluriel |
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gottâ | gottâs |
\ɡɔ.ta\ |
gottâ \ɡɔ.ta\ féminin
Vers trois heures de l’après-midi, nous approchons d’une gottâ située à une faible distance de leur base, dans un site qui doit être charmant à toute autre époque de l’année.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 37)
La « gottâ », enfin, est un domaine taillé par quelque indigène influent dans le territoire de son douar et exploité suivant un système comparable au métayage. Au milieu du domaine est la maison du maître entourée des tentes ou « nouâla » de ses serviteurs. Cette agglomération est entourée d’un talus, d’un large et profond fossé et quelquefois même d'un mur en pisé. Les « gottâs » sont très nombreuses dans le tirs, sur la côte aux environs de Casablanca. L’exploitation agricole les a fait naître.— (Capitaine Alphonse Grasset, À travers la Chaouïa avec le corps de débarquement de Casablanca (1907-1908), Paris : Hachette, 1911, page 206)