Singulier | Pluriel |
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gourbiville | gourbivilles |
\ɡuʁ.bi.vil\ |
gourbiville \ɡuʁ.bi.vil\ masculin
Certes, l’apparence reste celle d’un gourbiville mais, avec le temps, les baraques ont été aménagées et ont reçu quelques éléments de confort comme l’électricité, d’autant que la population, dont le taux d’autochtonie est curieusement le plus fort d’Annaba, a réussi à trouver un emploi et donc à s’intégrer à l’économie urbaine.— (François Tomas, Annaba et sa région: organisation de l’espace dans l’extrême-est algérien, Université de Saint-Étienne, 1977, page 557)
Les premiers "gourbivilles" tunisois sont apparus entre les deux guerres suite à l’extension de l’exploitation agricole coloniale et à la destructuration qu’elle a engendrée dans les campagnes touchées par cette extension.— (Mohamed Chérif Ferjani, La réhabilitation d'un gourbiville : Saïda-Mannoubia à Tunis, GLYSI, Université Lyon II, Bron, 1986, page 125)
En Tunisie, dans les années 1940, c’est le mot gourbiville, comme on l’a vu, qui s’impose par référence à l’origine rurale du peuplement de ces installations suburbaines et aux modalités traditionnelles de construction.— (Raffaele Cattedra, Bidonville : paradigme et réalité refoulée de la ville du XXe siècle, in Les mots de la stigmatisation urbaine, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Éditions UNESCO, Paris, 2006)