gruyer

(Adjectif) Dérivé de grue, avec le suffixe -ier.

(Nom commun) De l’ancien bas vieux-francique *grôdi (« vert ») apparenté à l’allemand grün (« vert »). Soit *grodiarius en gallo-romain, qui, pour le sens, correspond à verdier (« officier des eaux et forêts »).

gruyer \ɡʁy.je\

1. Qui a rapport à la grue.
   • Un faucon gruyer est un oiseau dressé à voler la grue.
   • Le faisan gruyer ressemble à une grue.

gruyer \ɡʁy.je\ masculin

1. (Histoire, Droit féodal) Officier royal ou seigneurial des Eaux et Forêts, chargé de juger en première instance les délits et malversations commis dans les bois dont il a la charge.
   • En 79, nous vous avons fait gruyer de la forêt de Senart. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
   • Les revenus des forêts sont assez soigneusement consignés par écrit ; le moindre denier gagné ou dépensé doit être justifié par le gruyer auprès des responsables des finances ducales. — (Xavier Rochel, Aux origines des forêts bruyéroises, Journées d'études vosgiennes, 2005)

• ségrayer

• La prononciation \ɡʁy.je\ rime avec les mots qui finissent en \je\.
• France (Vosges) : écouter « gruyer  »
• Somain (France) : écouter « gruyer  »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• « gruyer », dans Dictionnaire de l’Académie française, sixième édition, 1832-1835 → consulter cet ouvrage
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gruyer), mais l’article a pu être modifié depuis.

gruyer *\Prononciation ?\

1. Variante de gruier.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage