Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | gruyer \gʁy.je\ |
gruyers \gʁy.je\ |
Féminin | gruyère \gʁy.jɛʁ\ |
gruyères \gʁy.jɛʁ\ |
gruyère \ɡʁy.jɛʁ\
Singulier | Pluriel |
---|---|
gruyère | gruyères |
\ɡʁy.jɛʁ\ ou \ɡʁɥi.jɛʁ\ |
gruyère \ɡʁy.jɛʁ\ ou \ɡʁɥi.jɛʁ\ masculin
Il les effrayait un peu parfois quand on servait du gruyère et qu’il le mangeait avec la croûte. Pourquoi s’en prenait-il ainsi aux choses non comestibles et dures ?— (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 49)
Cette ignorance ne l’empêcha pas de venir à bout de tout le repas, jusques et y compris la peau du saucisson et la croûte du gruyère.— (Raymond Queneau, Le Dimanche de la vie, 1952)
Le canton de Berne en fait aussi partie, sous la pression conjuguée du Jura bernois (où se produit du Gruyère et de la Tête de Moine) et de l’Oberland bernois, où naît le projet d'une AOC pour le fromage d'alpage et le fromage à rebibes (Hobelkäse).— (Stéphane Boisseaux & Dominique Barjolle, La bataille des A.O.C. en Suisse: les appellations d'origine contrôlées et les nouveaux terroirs, Collection le savoir suisse, Presses Polytechnique et Universitaires Romandes, 2004, p. 43)
Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages.— (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Ainsi, 50 % des décisions de justice et 80 % des amendes ne sont ni exécutées, ni recouvrées dix-huit mois après avoir été prononcées! L'État régalien est donc devenu un véritable gruyère!— (Nicolas Dupont-Aignan, Français, reprenez le pouvoir !, L'Archipel, 2006)
Vilstuf est bâtie sur un vrai gruyère! Des lieues et des lieues de galeries naturelles qui courent dans toutes les directions.— (Jean-Louis Janssens, Zarla #5- Les lueurs vénéneuses, éditions Dupuis, 2014, page 37)
La rafale de mitraillette a fait du gruyère de ce mur.
Ne me regardez pas avec ces yeux de gruyère.— (Morand, Champions du monde, 1930, page 15)