Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | haillonneux (h aspiré)\a.jɔ.nø\ | |
Féminin | haillonneuse (h aspiré)\a.jɔ.nøz\ |
haillonneuses (h aspiré)\a.jɔ.nøz\ |
haillonneux (h aspiré)\a.jɔ.nø\
L’entraînement est naturel à l’homme ; il le subit d’abord, puis il s’y abandonne sans savoir où il sera mené, et l’habitude devient un besoin qui se tourne en passion. C’est le fait de ces vieux porte-besace haillonneux, décrépits et sordides qui meurent sur des sacs d’or qu’ils ont ramassés sou à sou. On les accuse d’avarice, et l’on à tort : ils étaient simplement atteints de mendicité maniaque, ce qui est une volupté.— (Maxime Du Camp, « L’Assistance par le travail » in la Revue des Deux Mondes, livraison du 15 janvier 1888, tome 85, page 319.)
De la masse haillonneuse des bergers, toujours immobiles, une main s'éleva, puis s'évanouit dans la brume, derrière eux.— (Albert Camus, « La femme adultère », dans L'Exil et le Royaume, 1957, rééd. Folio/Gallimard, 1998, p.17)
Singulier et pluriel |
---|
haillonneux (h aspiré)\a.jɔ.nø\ |
haillonneux (h aspiré)\a.jɔ.nø\ masculin, singulier et pluriel identiques (pour une femme, on dit : haillonneuse)
Les rues de l'ancien quartier de Covent Garden, encombrées de voitures maraîchères, de camions surchargés d'oranges et de bananes, parcourues par des légions de haillonneux en quête d'une heure de travail et surtout de maraude, n'étaient guère faites en ce moment pour teindre l'humeur des passants en rose tendre.— (Jean Ray, La Chambre 113, 1933, éd. 1998, ISBN 2871535493)
→ voir SDF