humanités (h muet)\y.ma.ni.te\ féminin pluriel
Je dois écrire un texte sur les « deux cultures », soit d'un côté les arts, les lettres, ce qu'on appelle dans le monde anglo-saxon les « humanités », et de l'autre les sciences, les mathématiques.— (Argument, vol. xxi, no 2, printemps-été 2019, page 19)
Ces lettres banales du brillant étudiant nous en apprennent long sur l’état de la culture à une époque où les matières enseignées ont peu changé depuis le XVIIIe, peut-être depuis le XVIIe siècle. Nous avons tant déploré la défaite des humanités qu’il n’est pas mauvais de voir comment elles se sont elles-mêmes condamnées à mort.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 131)
Avançons maintenant une hypothèse, aussi forte d'ailleurs que controversable : extrapolant un peu facilement le fameux « la culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié », il y a de sérieuses raisons de dire que, tout compte fait, ce qui résidait au fondement des Humanités c'était la formation de l'esprit critique ().— (Claude Baltz, « « Exformation » : au cœur des humanités numériques ? Une contribution à l'écologie de l'information », dans De l’hypertexte aux humanités numériques, actes de H2PTM’19 du 16 au 18 octobre 2019, au campus universitaire de Montbéliard, ISTE éditions, 2019, page 296)
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