Singulier | Pluriel |
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hygropétrique | hygropétriques |
\i.ɡʁo.pe.tʁik\ |
hygropétrique \i.ɡʁo.pe.tʁik\, féminin et masculin identiques
La faune hygropétrique comprend deux groupes d’animaux : no 1 ceux à respiration exclusivement aquatique, tirant profit de la richesse en oxygène dissous du milieu ; no 2 ceux à respiration aérienne, prenant avantage de la structure même du milieu qui leur permet de maintenir — sauf accident — en contact permanent avec l’atmosphère leurs organes respiratoires, « vivant le ventre dans l’eau » et ces derniers à l’air libre ; j’ajouterai à cette définition de Thienemann qu’une telle condition est favorable aussi à une troisième catégorie qui possède à la fois respiration aquatique et respiration aérienne.— (Henri Bertrand, Nouvelles observations sur la larve de l'Eubria palustris L. (Col. Dascillidae) comme élément de la faune hygropétrique, Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle., vol. 17, no 2, 1945, page 418-425 → lire en ligne)
Ajoutons pour caractériser encore l’emplacement hygropétrique, que sa surface doit être suffisamment rugueuse pour permettre l’adhésion des organismes et que bien que l’emplacement hygropétrique soit généralement éclairé et souvent même ensoleillé, sa flore est pauvre et surtout constituée de Diatomées.— (Henri Bertrand, Nouvelles observations sur la larve de l'Eubria palustris L. (Col. Dascillidae) comme élément de la faune hygropétrique, Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle., vol. 17, no 2, 1945, page 418-425 → lire en ligne)
Note : le terme « hygropétrique » comporte deux hyponymes : « madicole » et « fluicole ». Le premier qualifie les éléments qui vivent dans une couche liquide à l'épaisseur inférieure à 2 mm. Le deuxième concerne ceux vivant dans une couche liquide supérieure à 2 mm.