Singulier | Pluriel |
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hypocondrie | hypocondries |
\i.pɔ.kɔ̃.dʁi\ |
hypocondrie \i.pɔ.kɔ̃.dʁi\ féminin
L’espèce d’hypocondrie froide et élégante qui perçait dans toute sa personne prouvait que si quelque chose survivait au découragement de beaucoup d’ambitions si vulgaires, c’était à la fois le dégoût de lui-même avec l’amour excessif du bien-être.— (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 39)
Dans « le Conflit des facultés », au chapitre hypocondrie, Kant confesse : « Pour moi, j’ai, à cause de ma poitrine plate et étroite, qui laisse peu de place au mouvement du cœur et du poumon, une disposition naturelle à l’hypocondrie qui allait jadis jusqu’à un dégout de vivre ».— (Michel Onfray, Le ventre des philosophes, 1989)
Rien qu'à l'idée d'attraper le virus, la personne atteinte de cette maladie mentale, l'hypocondrie, développe une anxiété excessive. Elle est persuadée qu'elle développe les symptômes de la contamination (perte du goût, de l'odorat, fièvre...).— (Bruno Coppens, Le Dicovid, éditions Kennes, Gerpinnes (Belgique), 2021, page 57)
Une sombre hypocondrie.
N’ayant plus à molester aucun chenapan, sa tristesse fut infinie et devint presque aussitôt une hypocondrie des plus noires.— (Léon Bloy, Le bon Gendarme dans Sueur de sang, 1893)