Il croît dans les forêts de la province d’Eſmeraldas un arbre appelé par les naturels du pays Hhévé (les Eſpagnols écrivent Jévé): il en découle par la ſeule inciſion une réſine blanche comme du lait; on la reçoit au pied de l’arbre ſur des feuilles qu’on étend exprès; on l’expoſe enſuite au ſoleil où elle ſe durcit & ſe brunit d’abord extérieurement, enſuite en dedans.— (Lettre datée de 1736 de Charles Marie de La Condamine citée dans les Mémoires de l’Académie, Histoire de l’Académie royale des sciences, 1751 page 319)
L’hevea guianensis, décrit et figuré par Aublet dans ses Plantes de la Guiane, est un très-grand arbre de la famille des euphorbes, il s’élève à plus de quarante pieds de hauteur, son tronc a quelquefois plus de deux pieds de diamètre, et les sauvages de Para font des bouteilles, des bottes et autres ustensiles du caoutchouc qui en découle.— (Annales du Muséum national d’histoire naturelle, volume 1, 1802, page 271)
Singulier | Pluriel |
---|---|
hévéa | hévéas |
\e.ve.a\ |
hévéa \e.ve.a\ masculin
L’hévéa a été introduit au début du siècle en Asie du Sud-Est dans des plantations en monoculture par des sociétés privées.— (Ministère des Affaires étrangères, Mémento de l’agronome, 2002)
D’autres paysans louent leurs services dans les plantations de bananes ou d’hévéas.— (Didier Pillot, Jardins et rizières du Cambodge: Les enjeux du développement agricole, 2008)
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