implacablement \ɛ̃.pla.ka.blə.mɑ̃\
Pour produire un repentir sincère, il faut déraciner les inclinations avec violence, s’indigner implacablement contre les faiblesses, s’arracher de vive force à soi-même.— (Jacques-Bénigne Bossuet, 2e sermon, Divin. de la relig. 3. — cité par Littré)
Jamais aucun oncle n’astreignit aussi implacablement ses petits-neveux à écouter le tic-tac de sa grosse montre.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 36 de l’édition de 1921)
Il y a loin des cadences implacablement obsédantes de cette époque aux productions même les plus acérées qu’on entend aujourd’hui ; la qualité était plus médiocre sans doute, à coup sûr plus grossière, et il y avait beaucoup moins d’invention, mais je crois pouvoir affirmer, sans qu’on puisse imputer ce jugement à l’émoussement de mes sensations (c’est-à-dire, en dernière analyse, au fait que depuis lors j’ai vieilli de plus de quinze années), que le jazz se présentait alors avec une frénésie que nous font regretter — quel que soit l’indéniable perfectionnement qu’elles représentent — la plupart des auditions actuelles, si « artistiques » et si guindées sauf dans les cas très rares où s’y donne libre cours le baroque le plus délirant.— (Michel Leiris, L’Âge d’homme, 1939, le Livre de poche, pages 188-189)
Il s’oignit de gomina, et traqua plaqua implacablement les touquettes qui rebiquaient.— (Patryck Froissart, La Mise à nu, Mon Petit Éditeur, 2011, page 308)