indécolorable

(XVIII^e siècle)^[1] Dérivé de décolorer, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

indécolorable \ɛ̃.de.kɔ.lɔ.ʁabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui ne peut pas perdre ses couleurs.
   • La tache de rousseur est, en partie, composée de carbone, et le carbone étant un corps indécolorable, il en résulte que tous les prospectus, annonces et affiches qui proclament un spécifique indien ou américain pour le décolorer, sont des amorces et rien de plus. — (Auguste Debay, Les parfums de la toilette et les cosmétiques les plus favorables à la beauté sans nuire à la santé, 4^e édition, E. Dentu, Paris, 1856, page 309)
   • La coloration obtenue par l’hélianthine est d’une durée illimitée et pour ainsi dire indécolorable, cette heureuse propriété est mise à profit, pour effectuer des dosages-types servant aux essais de titane dans les bauxites. — (Revue générale de chimie pure et appliquée, Paris, 1911, page 16)
   • Une jolie toile orange avec quelques fanfreluches, indécolorable à ce qu’il paraît ; vous aimeriez la voir ? Je peux vous la dérouler... — (Jean-Claude Fontanet, L’espoir du monde, L’Age d’homme, Lausanne, 1989, page 129)

• décolorable

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