indivisément \ɛ̃.di.vi.ze.mɑ̃\
Les communes d’Etalle et de Sainte-Marie possédaient indivisément une certaine étendue de bois dans le ci-devant département des Ardennes. Désirant l'une et l'autre faire cesser cette communion , le 11 brum., an XIV, la commune d'Etalle demanda l'autorisation de procéder au partage , .— (« Commune de Sainte-Marie C. commune d'Etalle », cité en exemple dans le Journal du Palais: Recueil le plus complet de la jurisprudence belge, par Ledru-Rollin, publié par F.-F. Patris, année 1941, Paris, 1841, p. 436)
Ces formes d'exploitation n'avaient d'ailleurs pas complètement disparu au début du XXe siècle ou du moins leur souvenir était encore assez frais : dans la commune du Longeron (Maine-et-Loire), le dictionnaire de Verrier et Onillon indique que les parsonniers « font toute l'exploitation en commun, paient le fermage solidairement et possèdent indivisément le cheptel. Ils partagent seulement les récoltes ».— (Jean-René Trochet, Les campagnes en France et en Europe: outils, techniques et sociétés, du Moyen Âge au XXe siècle, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2008, p. 178)