intransportable

(1641)^[1] Mot dérivé de transporter, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

intransportable \ɛ̃.tʁɑ̃s.pɔʁ.tabl\

1. Qui ne peut pas être transporté.
   • Hier est entré dans nos murs ce qui restait de malades dans les hôpitaux de Paris, du premier corps d’armée de S. M le roi des Pays-Bas, à l’exception de six qui ont été jugés intransportables. — (Le Mémorial bordelais : feuille politique, littéraire et maritime, n^o 710, 29 juin 1816, page 1)
   • Le blessé intransportable doit être hospitalisé sur place ; tel est le principe : recherchons maintenant les moyens de l’appliquer. — (Léon Le Fort, Œuvres, tome II, Félix Alcan Paris, 1896, page 312)
   • Dans l’espace, parce qu’un taureau, même utilisé au maximum, ne saillit jamais que les vaches des alentours immédiats ; il est pratiquement intransportable, de même que sont intransportables les vaches qu’on lui présente ; l’influence du taureau est donc strictement locale. — (Louis Lasnier-Lachaise, La vache laitière, le lait, les produits laitiers, Flammarion, Paris, 1951, page 60)

intransportable \ɛ̃.tʁɑ̃s.pɔʁ.tabl\ masculin

1. Personne, malade ou blessée, qui ne peut pas être transportée.
   • La famille part également mais il n’est pas accordé qu’un intransportable suive sa famille. — (Anne Boitel, Le camp de Rivesaltes 1941-1942: du centre d’hébergement au "Drancy de la zone libre", Presses universitaires de Perpignan, 2001)

• France (Lyon) : écouter « intransportable  »

• « intransportable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage