Singulier | Pluriel |
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ivrognesse | ivrognesses |
\i.vʁo.ɲɛs\ |
ivrognesse \i.vʁo.ɲɛs\ féminin (pour un homme, on dit : ivrogne)
C’était le plus beau cas de combustion spontanée qu’un médecin eût jamais observé. Le docteur en avait bien lu de surprenants, dans certains mémoires, entre autres celui de la femme d’un cordonnier, une ivrognesse qui s’était endormie sur sa chaufferette et dont on n’avait retrouvé qu’un pied et une main.— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
Au sommet de la pyramide, il y avait dans le Crescent, à Steamer Point, la statue assise de la grosse reine Victoria avec ses joues pendantes, ses petits yeux coincés d’ivrognesse.— (Paul Nizan, Aden Arabie, chapitre VIII, Rieder, 1932 ; Maspéro, 1960)
Le regard de maman sur cette ivrognesse, et qui avait peut-être une inclination, un penchant pour Simon !— (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 70-71)
Puis elle secoua la tête et éclata d’un rire fêlé, un rire d’ivrognesse.— (Arturo Pérez-Reverte, Le Tableau du maître flamand, J.-C. Lattès, 1990, traduit par J.-P. Quijano, 1993, page 232)