kafala \ka.fa.la\ masculin ou féminin (l’usage hésite)
La noria de ces travailleurs migrants venus des ex-colonies ou des zones d’influence des PID, se poursuit aujourd’hui dans les pays pétroliers du Golfe, c’est le kafala. Ces millions de travailleurs « invités » (Gastarbeiter en Allemagne) étaient des machines humaines qu’on conservait et utilisait tant que leur productivité était supérieure à celle des robots.— (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer no 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 203)
Plusieurs ONG dénoncent le « kafala », système de parrainage qui lie le migrant à son employeur, son « parrain » quatari.— (20 minutes, édition de Lyon, no 2474, page 8, mai 2013)
Considérée comme «de l’esclavage moderne», la kafala est aussi appliquée dans plusieurs autres pays du Moyen-Orient. C’est le cadre juridique définissant la relation entre les domestiques migrantes et leurs employeurs en Jordanie et dans tous les États arabes du Golfe, à l'exception de l'Irak.— (Normand Lester, Kafalas, les esclaves domestiques du Moyen-Orient, Le Journal de Québec, 6 juin 2022)