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(1833) Francisation du taxon générique Lesbia créé par le naturaliste français René Primevère Lesson (1794-1849). Du grec ancien Λεσβιάς, Lesbiás (« Lesbienne (femme de Lesbos »)[1]. La référence à Lesbos ici vient probablement, selon l’explication de Lesson, de la proximité tant taxinomique et phylogénique que morphologique des lesbies avec le colibri sappho (Sappho sparganura). une autre espèce de la famille des trochilidés de grande beauté (e.g. colibris, etc.) possédant également une longue queue fourchue richement ornée. Lesson avait donné le nom spécifique de sapho (sic) à cet oiseau, qui était à l’époque rattaché au genre Ornismya, lequel regroupait les "oiseaux-mouches" au sens où on entendait alors ces derniers (→ voir ornismye). Lesson rend ainsi compte de ce choix taxinomique pour désigner ce colibri (Sappho sparganurus): Mais avant la dénomination de l'auteur hollandais, nous lui avions appliqué le nom de la muse de Mitylène, du poète des vers saphiques ; car la queue de cet oiseau, faite en forme de luth antique dont les cordes seraient rompues, est destinée à faire revivre dans nos souvenirs la lyre d’or de la célèbre Lesbienne.[2] (→ voir sappho). C’est donc avec cette analogie qu’il créa trois ans plus tard le genre Lesbia, et le nom vernaculaire lesbie pour désigner les deux espèces aujourd’hui connues sous le nom de porte-traînes.
Cette lesbie a été dédiée à mon excellente mère Victoire Mulsant, dont j’ai voulu rappeler les rares qualités dans mes Lettres sur l’Ornithologie.— (Étienne Mulsant, Histoire naturelle des oiseaux-mouches ou colibris, Tome troisième, Bureau de la Société Linnéenne, Lyon, 1877, page 289)