lollard

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot lollard. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot lollard, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire lollard au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot lollard est ici. La définition du mot lollard vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition delollard, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Voir aussi : Lollard

Français

Étymologie

Du moyen haut-allemand lollaert, dont la racine lullen signifie marmonner ou chantonner à voix basse .

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin lollard
\lo.laʁ\

lollards
\lo.laʁ\
Féminin lollarde
\lo.laʁ\
lollardes
\lo.laʁ\

lollard \lo.laʁ\ masculin

  1. (Christianisme) Relatif à une secte de pénitents apparue au XIVe siècle.
    • La parole féminine, même hérétique, reste cantonnée au privé. Au cours du XVe siècle, on a comptabilisé seulement sept femmes lollardes sachant lire. Or, dans cette hérésie, le nombre de « lecteurs » est élevé. — (Didier Lett, Hommes et femmes au Moyen Âge: Histoire du genre : XIIe-XVe siècle, Armand Colin, 2013)

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Nom commun

Singulier Pluriel
lollard lollards
\lo.laʁ\

lollard \lo.laʁ\ masculin (pour une femme, on dit : lollarde)

  1. (Christianisme) Membre masculin d’une secte de pénitents apparue au XIVe siècle.
    • Les tisserands mystiques du moyen âge furent célèbres sous le nom de lollards; parce qu'en effet, tout en travaillant, ils lollaient, chantaient à voix basse, ou du moins en esprit, quelque chant de nourrice. — (Jules Michelet, Le Peuple, 2e éd., Paris : au Comptoir des Imprimeurs, chez Hachette & chez Paulin, 1846, page 85)
    • LYON Quantité énorme de couvents et de maisons religieuses. On ne traverse pas une rue sans rencontrer un prêtre ou une religieuse. D… dit que le naturel est mystique ici ; voyez Ballanche, Ampère, Laprade. Cet esprit règne même parmi les ouvriers ; ils sont Lollards par métier, tempérament, climat, résignation et tristesse. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)

Apparentés étymologiques

Voir aussi

  • Lollards sur l’encyclopédie Wikipédia

Références