louisianisation \lwi.zja.ni.za.sjɔ̃\ féminin
Tous ces thèmes d’inquiétude, un homme les martèle jusqu’à l’outrance, sur les ondes du réseau CKAC, « la première radio francophone au monde ». Trente-trois ans de métier et une gouaille intacte, Gilles Proulx livre à l’antenne, trois heures par jour, sur un mode démagogue, ce qu’il appelle « le combat des dernières énergies ». Son magazine jouit du meilleur taux d’écoute. « Nous sommes en voie de disparition, de louisianisation. Je tente de réveiller les Québécois, ce peuple de bonasses, qui travaille de moins en moins et qui regarde son nombril. »— (Jean-Pierre Langellier, « Le Québec entre fleur de lys et feuille d’érable », dans Le Monde, 28 octobre 1995 . Consulté le 18 juin 2022)
Les Payette, en ce sens, n’hésitent pas à évoquer une éventuelle louisianisation du Québec.— (Louis Cornellier, « Les Québécois sont-ils condamnés à la servitude ? », Le Devoir.com, 7 septembre 2013)
« Là, on est en train de provincialiser le Québec, après viendra la folklorisation puis la louisianisation», répète-t-il.— (Louise Plante, « Louis Plamondon: “Le Québec se cherche” », La Presse.ca, 29 juin 2011)
« Si on ne modifie pas les politiques linguistiques, on s’en va vers une louisianisation du Québec », estime le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, Mario Beaulieu.— (Ariane Lacoursière, « “Vers une louisianisation du Québec” ? », La Presse.ca, 4 septembre 2009)