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Étymologie
- (2007) Composé de médiéval et de -algie. Néologisme décrit par Joseph Morsel dans « L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat… ».
Nom commun
médiévalgie \me.dje.val.ʒi\ féminin
- (Moyen Âge) (Néologisme) Pathologie sociale occidentale qui prédit un retour au chaos médiéval ou à l’inverse prétend rejeter les institutions de nos sociétés pour revenir à une certaine primitivité de l’homme.
Il y développe l’idée que l’histoire médiévale est nécessaire à notre époque mais qu’elle souffre d’une maladie inconnue, la médiévalgie, qui empêche de voir le Moyen Âge des historiens. Les fêtes médiévales, l’« heroic fantasy », les chevaliers, les combats à l’épée masquent la réalité sociale de cette époque, invisible par nos contemporains plus friands de signes et de symboles que de véritable connaissance du passé.
— (« Histoire des Templiers » dans La Fabrique de l’Histoire sur France Culture, lundi 25 février 2008)
En ce sens, on peut donc considérer que cette vogue n’est pas seulement un symptôme mais une véritable pathologie sociale, qu’on pourrait qualifier de « médiévalgie »…
— (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- Cet usage constitue ce que l’auteur appelle la « médiévalgie », une maladie de la démocratie qui consiste à « laisser se développer des foyers d’irrationalisme social, articulé à des usages mythographiques du passé » et ouvre ainsi « la porte à des infections idéologiques plus que dangereuses, dont l’Occident a bien failli mourir déjà une fois » (p. 62). On peut donc s’inquiéter de retrouver cette instrumentalisation de l’histoire jusque dans les discours présidentiels — (Fanny Madeline, Le Moyen Âge et nous, publié par Mouvements, le 20 juillet 2008)
- Nos « combattants » ont le mérite de s’attaquer clairement à la conception courante d’un Moyen Âge « utile », qui vire au fil des pages à la « pathologie sociale », à une « médiévalgie » qui affecte aussi bien le grand public — (Eliana Magnani Soares-Christen, Le Moyen Âge vu d’ailleurs : voix croisées d’Amérique latine et d’Europe, Éditions universitaires de Dijon, 2010, p. 177)
Si les références indiquées ici ne sont pas exclusivement académiques, elles constituent toutes des ressources sérieuses permettant d’avoir une connaissance solide du Paris médiéval. Nous privilégions, pour l’instant, la recension de ressources scientifiques, sans exclure de s’intéresser ultérieurement à la médiévalgie parisienne, témoignant du goût et des imaginaires de Paris.
— (Paris médiéval, site Ménestrel, janvier 2013 http://www.menestrel.fr/spip.php?rubrique1605&lang)
Apparentés étymologiques
Traductions