médier \me.dje\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Paradoxalement, la médiation atteint son point ultime lorsqu’elle devient absolue, lorsqu’il n’y a plus rien à médier, sauf la pure forme de la médiation elle-même.— (Eugene Thacker, traduction de Yves Citton, Antimédiation, Multitudes, no 51, 2012)
Examinons un instant ce que devient cette thèse si l’on réfute l’idée que l’on pourrait qualifier de mécaniciste et de « cartésienne » des animaux incapables de médier (et a fortiori de médiatiser) leurs connaissances, leur expérience ou leur savoir.— (Jean-Luc Michel, La distanciation, 1992, page 134)
Vermitteln, « médier », c’est d’abord chercher à atteindre un accord (Einigung), un « faire-un » ponctuel, de façon, au moins momentanément, apaisante – ce qui suppose qu’il y avait conflit, voire guerre. Médier, c’est s’interposer autant qu’intercéder.— (Jean-Michel Vives, Frédéric Vinot, Les médiations thérapeutiques par l’art : Le Réel en jeu, 2014)
Chez l’enfant, chez l’animal spinalisé et chez le blessé médullaire, un autre réflexe, médié par les fibres non myélinisées de type C, capsaïcine sensible, permet la contraction vésicale.— (Bernard Blanc, Laurent Siproudhis, Pelvi-périnéologie, 2006, page 506)
L’angiogenèse est médiée par ce type de facteurs paracrines, tels que le VEGF (vascular endothelial growth factor) ou le FGF2 (fibroblast growth factor 2) ou des métalloprotéinases qui libèrent ces facteurs des matrices extracellulaires.— (Olivier Cussenot, Pierre Teillac, Le cancer de la prostate, 2000, page 117)
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« médier », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4e édition → consulter cet ouvrage