Singulier | Pluriel |
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maguey | magueys |
\ma.ɡɛ\ |
maguey \ma.ɡɛ\ masculin
Alors il lança son cheval dans les magueys, et l'un et l'autre furent en un instant hors de vue ; mais en m'approchant j'entendis les feuilles épaisses craquer sous le sabot du mustang ; il fallait l'imiter ou abandonner la poursuite.— (Thomas Mayne Reid, « La chasse aux chevaux sauvages », traduit de l'anglais par A. Coomans, en feuilleton dans Le Journal de Toulouse, politique et littéraire, 54e année, no 280, du dimanche 9 octobre 1859, p. 2)
Parmi les cultures vivrières, il faut encore ranger celle du maguey, grand aloès qui ne nécessite que très peu de soins, qui fournissait aux anciens Mexicains un aliment par ses racines, des vêtemens par ses fibres et une boisson fermentée par son suc. Aussi avaient-ils presque divinisé cette plante tutélaire. Aujourd’hui on n’en extrait plus que la boisson nationale, le pulque. Quand le maguey est prêt à fleurir, à l’âge de huit ou dix ans, on ouvre le cœur et on recueille chaque jour, pendant deux ou trois mois, six litres environ de liqueur qu’on fait fermenter pendant une semaine et qu’on consomme aussitôt, car elle ne se conserve pas.— (Pierre Leroy-Beaulieu, Le Mexique au XXe siècle)
Les magueys eux-mêmes délimitent certains terrains quand ils ont été plantés volontairement en bordure des champs, coutume ancienne qui est encore en vigueur dans le Mexique contemporain pour séparer les terres et marquer la propriété individuelle ou collective.— (Joaquín Galarza, Codex de Zempoala, Mission archéologique et ethnologique française au Mexique, 1980, p. 76, note 42)
Autre danger, en fin d’été, quand les fleurs se font plus rares : celui de tomber sous la dent d’une araignée vorace, lors d’une visite aux magueys, ces agaves dont le périanthe est poisseux de jus sucré, mais où se tendent de mortelles toiles géantes ;— (Sabine Hargous, La Sagesse du colibri, Georg Éditeur, 2003, pages 38-39)
Singulier | Pluriel |
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maguey \maˈ.guej\ |
magueyes \maˈ.guej.es\ |
maguey \maˈɡuej\ masculin
Si se trataba de lavar la ropa cierta parte de las raices servia de jabon y si a las cocineras faltaban vasijas, las hojas del maguey acaneladas y compactas les propocionaban el que echasen en ellas la masa del maiz, antes de hacer los panes ó tortillas.— (Manuel Payno Memoria sobre el maguey mexicano: Agave americana y sus diversos productos, 1864)