Singulier | Pluriel | |
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Masculin | maigriot \mɛ.ɡʁi.jo\
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maigriots \mɛ.ɡʁi.jo\ |
Féminin | maigriote \mɛ.ɡʁi.jɔt\ |
maigriotes \mɛ.ɡʁi.jɔt\ |
Singulier | Pluriel | |
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Masculin | maigriot \mɛ.ɡʁi.jo\
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maigriots \mɛ.ɡʁi.jo\ |
Féminin | maigriotte \mɛ.ɡʁi.jɔt\ |
maigriottes \mɛ.ɡʁi.jɔt\ |
maigriot \mɛ.ɡʁi.jɔt\
C’était une maigriote à l’air ingénu qui avait les plus belles dents du monde et le sourire le plus enchanteur.— (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, pages 103-104)
Elle interpelle une femme maigriote et chahuteuse et lui crie avec un accent inimitable:— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 188)
— Té, ma petite, si jamais le mistral y souffle à Paris, tu vas t’envoler comme une aéroplane.
Sur le seuil, paraît un gars maigriot, aux yeux bridés, au front jaune et bas.— ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; édition Le Livre de Poche, page 119)
C’était un devoir d’enfant studieuse ; le ton y était réfléchi, sensé, on y sentait toute la sagesse de l’école, on y évoquait la petite bonne femme de huit ans, maigriote, au front bombé, au visage appointi, à l’allure soucieuse.— (Léon Frapié, Mademoiselle, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 94)
promenant ses regards alentour comme si elle s'attendait à voir Drusilla sortir de la maison ou apparaître au coin, non pas sous la simple forme d'une fille maigriote et hâlée vêtue d'une chemise et d'un pantalon d'homme, mais, peut-être, sous l'apparence d'une panthère ou d'un ours apprivoisé.— (William Faulkner, L'Invaincu, trad. René-Noël Raimbault et Charles-P. Vorce, éd. Gallimard, 1949, réédition Folio, page 215)
Il restait cependant, tout juste au milieu du vallon, entre deux haies qui étaient devenues des halliers, une vigne assez maigriote, mais dont quelques ceps donnaient encore, par surprise, des grappes énormes, comme ces petites femmes maladives qui mettent parfois au monde un pilier de mêlée ou un champion de catch.— (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 84)
« C’est mon oncle… Et voici mon parrain », en suivant les portraits du doigt et en laissant, telle une enfant, son épaule frôler la mienne, ce qui me permit de voir sa poitrine menue, encore adolescente, ses frêles épaules, sa tresse et son corps maigriot, étroitement sanglé dans une ceinture.— (Anton Tchekhov, La maison de la mezzanine, traduction Anne Coldefy-Faucard, Librio 698, 2004, E.J.L.)