Singulier | Pluriel |
---|---|
majorat | majorats |
\ma.ʒɔ.ʁa\ |
majorat \ma.ʒɔ.ʁa\ masculin
Aussi l’Angleterre admet-elle les majorats dans les grandes familles, chez les pairs du royaume, tandis que la France défend aux parents d’exhéréder leurs enfants, ne leur laisse la libre disposition de ce qu’ils possèdent que dans de certaines limites.— (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
La terre de La Bastie, reconstituée à plus de cent mille francs de rentes, était érigée en majorat par lettres patentes que la Cour Royale enregistra vers la fin du mois d’avril.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Baron en 1818, Saillard constitue un majorat en 1821. Il a alors un revenu annuel de l’ordre de 60 000 F, dont son hôtel de la rue de Clichy, son domaine de Rugles (avec grosse forge, fourneau, fonderie et laminoir) et une ferme dans les Ardennes (avec laminoir en cuivre et fonderie) constituent les pièces maîtresses.— (Louis Bergeron, Banquiers, négociants et manufacturiers parisiens du Directoire à l’Empire, chap.11 : Banquiers et négociants parisiens dans l’économie française, Paris : Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 1999)
Carloman, en prenant l’habit monastique, céda le majorat d’Austrasie à son frère Pépin.— (François Guizot, Mémoires relatifs à l'histoire de France, 1834)