Singulier | Pluriel |
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manquement | manquements |
\mɑ̃k.mɑ̃\ |
manquement \mɑ̃k.mɑ̃\ masculin
Manquement de parole.
Il n’y a personne qui ne soit sujet à quelque manquement.
— Mon pauvre enfant ! Ta mère, tes maîtres, moi-même, nous t’avons assez mis en garde contre tous les manquements à la sainte vertu…— (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 25)
Considérant que la diffusion de cette séquence, sans que soit fourni aux téléspectateurs aucun élément de contexte ni aucune information sur l'origine des images, caractérise un manquement aux stipulations précitées de l'article 15 de la convention du 29 mai 2000 ;— (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, Décision du 24 octobre 2018 portant sanction à l'encontre de la société d'édition de Canal Plus → lire en ligne)
Dans cette affaire, le Conseil d’État raisonne en deux temps : tout d’abord, il constate que les difficultés rencontrées dans l’exécution du marché trouvent leur origine dans les fautes de la maîtrise d’œuvre et de l’entreprise chargée de la réalisation de la plateforme sur laquelle devait être édifié un nouveau sas d’urgence pour en tirer immédiatement la conséquence que dans ces conditions le maître de l’ouvrage ne pouvait être tenu pour responsable des préjudices dont les sociétés requérantes lui demandaient réparation du fait de l’allongement de la durée d’exécution du marché de travaux dès lors que ces préjudices résultent de manquements d’un autre entrepreneur ou de la maîtrise d’œuvre.— (Sébastien Palmier, « Retards de chantiers et responsabilité du maître de l’ouvrage : retour sur la jurisprudence », village-justice.com, mise à jour du 9 février 2016, consulté le 8 mars 2023)
Manquement de foi.
Manquement de respect.
Le soldat des guerres de la Liberté attachait une importance presque superstitieuse à l’accomplissement des moindres consignes. De là résulte qu'il n'éprouvait aucune pitié pour les généraux ou les fonctionnaires qu'il voyait guillotiner après quelque défaite, sous l'inculpation de manquement à leur devoir.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 357)