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Je trouvai deux jeunes demoiselles de seize à dix-huit ans, commodément établies sur des chaises, et s’éventant de l’air du monde le plus dégagé. Toutes les deux étaient fort jolies, et à leurs robes de soie noire fort propres, à leurs souliers de satin et à leurs mantilles garnies de dentelles, je jugeai qu’elles devaient être les filles de quelque bourgeois aisé.— (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, réédition Éditions Complexe, 1989, pages 72-73)
La mantille espagnole est donc une vérité ; j’avais pensé qu’elle n’existait plus que dans les romances de M. Crevel de Charlemagne : elle est en dentelles noires ou blanches, plus habituellement noires, et se pose à l’arrière de la tête sur le haut du peigne ; quelques fleurs placées sur les tempes complètent cette coiffure qui est la plus charmante qui se puisse imaginer. Avec une mantille, il faut qu’une femme soit laide comme les trois vertus théologales pour ne pas paraître jolie ; malheureusement, c’est la seule partie du costume espagnol que l’on ait conservée : le reste est à la française.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
La femme du Maltais est toujours simple, modeste et jolie. On la reconnaît à sa tenue discrète, et surtout à une sorte de mantille particulière, noire et raide comme une capote de cabriolet.— (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
Padre Pugnaccio, le crâne hors du capuce, montait les escaliers du dôme Saint-Pierre, entre deux dévotes enveloppées de mantilles.— (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
Autrefois Anny emportait dans tous ses bagages une immense valise pleine de châles, de turbans, de mantilles, de masques japonais, d’images d’Épinal.— (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)