Singulier | Pluriel |
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marinière | marinières |
\ma.ʁi.njɛʁ\ |
marinière \ma.ʁi.njɛʁ\ féminin
La femme d’un pilote anglais vint à passer ; elle fut émue, appela son mari qui, aidé de deux ou trois matelots, me transporta dans une maison de pêcheur, moi, l’ami des vagues ; on me coucha sur un bon lit, dans des draps bien blancs. La jeune marinière prit tous les soins possibles de l’étranger : je lui dois la vie.— (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, tome 2, Garnier, 1910, page 97)
Je suis une marinière,— (Sewrin, Théophile Marion Dumersan, Catherine ; ou la Fille du Marin, comédie en un acte, mêlée de couplets, Quoy, Paris, 1824, page 30)
Ma patrie est un vaisseau :
Un pilote fut mon père,
Un hamac fut mon berceau.
Aussi la jeune marinière put-elle répondre en baissant la voix— (Wenceslas-Eugène Dick, Un drame au Labrador, Leprohon & Leprohon, 1897, page 50)
Singulier | Pluriel |
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marinière | marinières |
\ma.ʁi.njɛʁ\ |
marinière \ma.ʁi.njɛʁ\ féminin
La marinière jadis appelée tricot rayé fait tout d’abord partie de l’uniforme du marin.— (Mélody Kandyoti, Très chère marinière sur Puretrend, 22 mai 2009)
Mais se pose alors la question, comment porter la marinière pour ne pas ressembler au marin de Jean-Paul Gaultier ?— (Tendance été 2010 La marinière sur Le blog de Alex, 19 février 2010)
Le nouvel équipementier des Bleus, Nike, a en effet décidé de revisiter le mythe de la marinière, ce pull blanc à rayures bleus porté par la marine française au xixe siècle.— (Nicolas Rouyer, « Très chère marinière », dans Europe 1, 7 mars 2011 )
Jersey marinière blanc et marine— (Jersey marinière blanc et marine vendu au mètre sur Tissu de rêve)
La rive du Tage est de ce côté-là cernée de rochers à pic d’un abord difficile, et ce ne fut pas sans peine que nous descendîmes à l’endroit où nous devions opérer la grande noyade. Je me mis à nager et à tirer ma coupe marinière avec le plus de précision possible, afin d’être digne d’un fleuve aussi célèbre et aussi respectable que le Tage.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
— Allons ! dis-je au capitaine, il faut nager de concert, et piquer droit au cap. C’est un peu loin, dame ! et il y en a quelques-uns qui resteront en route ; mais c’est égal, il ne faut pas que cela vous effraie. — Allons, en avant la coupe et la marinière.— (Alexandre Dumas, Le Capitaine Aréna, 1841)
La marinière est la première modification de la brasse ; les bras et les mains marchent encore ensemble, mais ils n’agissent plus dans la même direction. Le nageur est légèrement penché sur le côté ; le bras sur lequel sa tête est inclinée reste tendu en avant, comme l’avant du navire, l’autre manœuvre sur le flanc, comme un aviron ou comme une nageoire depuis l’extrémité des doigts de la main jusqu’au bout des pieds tout le corps doit affecter la position oblique, de manière à se présenter a l’eau, en tranchant. Un des membres inférieurs qui agit comme gouvernail doit seconder l'action du membre supérieur quelquefois, le corps immobile et offrant le moins de volume possible se laisse conduire par la seule impulsion du bras-nageoire. La marinière est une des plus gracieuses et des plus élégantes variétés de la natation ; elle donne à toute l’attitude une mollesse charmante, elle fait délicieusement goûter le bain, et permet de se retourner sur la couche humide, comme dans un lit moelleux. A ces attraits elle joint, lorsqu’elle le veut, une énergie prompte et soudaine que la brasse ne peut obtenir ; alors elle franchit les courants, elle saisit infailliblement la proie ou le but qu’elle vise, elle hâte et précipite la marche du nageur, mais dans ce cas elle est fatigante et ne saurait être de longue durée.— (Eugène Briffault, Paris dans l’eau, Hetzel, 1844)
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | marinier \ma.ʁi.nje\ |
mariniers \ma.ʁi.nje\ |
Féminin | marinière \ma.ʁi.njɛʁ\ |
marinières \ma.ʁi.njɛʁ\ |
marinière \ma.ʁi.njɛʁ\
Mais Fauchet rapporte des vers de Guyot de Provins qui vivoit en France vers l’an 1200, lequel en fait mention sous le nom de la marinette, ou pierre marinière : ce qui fait voir qu’on la connoissoit en France avant le Vénitien & le Melphitain.— (« boussole », dans Trévoux, Dictionnaire universel françois et latin, 1704–1771 → consulter cet ouvrage)
Connaissance nécessaires, langage nautique, manœuvre, qualités du canot et du canotier, voilà ce qui nous occupera spécialement, et nous répandrons à pleines mains les trésors de notre érudition marinière.— (Paul Avenel, Les étudiants de Paris, 1857)
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