Singulier | Pluriel |
---|---|
marron d’Inde | marrons d’Inde |
\ma.ʁɔ̃ d‿ɛ̃d\ |
marron d’Inde \ma.ʁɔ̃ d‿ɛ̃d\ masculin
En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. En 1837 , M. Edmond Frémy a étudié avec beaucoup de soin la saponine de marron d’Inde, et démontré que l’alcool servant à la retirer de cette semence entraînait en même temps une matière grasse, soluble dans l’éther, une matière colorante jaune, puis une matière très amère, soluble dans l’eau, et y pouvant cristalliser en belle paillettes (Annales de la Chimie et de la Physique, février 1837).— (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
Les marrons (d’Inde) luisants ressemblent à des trésors… celui qui a mordu un jour dedans se souvient de leur goût âcre pendant longtemps. Ils sont même réputés toxiques, même si les cas d’empoisonnement par ingestion de marrons n’ont jamais pu être authentifiés. La toxicité des marrons touche aussi les animaux…— (N. Tordjman, Le marronnier, A. Sud, Le nom de l'arbre, 1999, 95 pages, pages 78-79)