martiner \maʁ.ti.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
MARTINET, Hammer, — Hammerhütte. Petit marteau pour martiner le fer, ou usine dans laquelle on martine le fer, .— (Jean-Henri Hassenfratz, La siderotechnie ou l'art de traiter les minerais de fer pour en obtenir de la fonte, du fer ou de l'acier, tome 4, Table alphabétique des matières, Paris : chez Firmin Didot, 1812 , p. 354)
1133. le champ martin— (Les noms de lieux en Eure-et-Loir (microtoponymie): Canton de Janville, Société archéologique d'Eure-et-Loir, 1994, page 93)
Champtier qui pouvait comprendre un champ du dénommé Martin, un des noms les plus courant, on le sait. Mais, remontant plus loin, le lieu pouvait être celui où l'on Martinait le fer.
martiner \maʁ.ti.ne\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
En Touraine, le jour de la Saint-Martin (11 novembre), on martinait, c'est-à-dire qu'on mangeait des châtaignes grâlées au Diable (= grillées au diable) en buvant du bernâche ou vin nouveau.— (Colette Guillemard, Les mots pittoresques de la table, éditions Belin, 1987, page 64)
Bref, le 11 novembre, on faisait la vie. On appelait ça les martinales. Et pour martiner, on martinait ! Une vraie fête à gueule. On goûtait d'abord le vin nouveau, mais surtout on finissait tout ce qui restait.— (Jean-Luc Hennig, Érotique du vin, éd. Zulma, 1999, page 91)
→ Modifier la liste d’anagrammes
martiner *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)