Singulier | Pluriel |
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metteuse en pages | metteuses en pages |
\mɛ.tø.z‿ɑ̃ paʒ\ |
metteuse en pages \mɛ.tø.z‿ɑ̃ paʒ\ féminin (pour un homme, on dit : metteur en pages)
Médaille d’argent : Mme Peau, née Losmot, ouvrière metteuse en pages, dans la maison Firmin-Didot, au Mesnil-sur-l’Estrée.— (Journal général de l’imprimerie et de la librairie, Cercle de la librairie, 1890, page 6)
La statistique nous apprend qu’à New-York comme à Paris, mais plus qu’à Paris, certaines femmes arrivent à se faire un salaire très élevé. Ainsi la metteuse en pages (distributor of work) qui dans une imprimerie gagne 3750, ainsi la brodeuse en dentelles (lace worker) qui gagne 3210, ainsi la monteuse de guirlande qui gagne 2705.— (Paul-Gabriel d’Haussonville, « Le travail des femmes aux États-Unis et en Angleterre », dans Revue des Deux Mondes, 1895, page 256 )
Je dois corriger les épreuves dès qu’elles arriveront. C’est urgent.— (Jean-Michel Barrault, Le Parcours du premier roman, Les Éditions du Félin, 1993, page 64)
La metteuse en pages, blasée, hausse une épaule sans cesser de coller un placard sur sa maquette.
J’ai vu cette petite chose insoucieuse, cette libellule sans loi, se transformer en un de ces sillages bleus laissés dans l’air par le passage d’un météore. S’improviser conceptrice, metteuse-en-pages, archiviste, documentaliste, correctrice et quelques autres de ces métiers qui font tourner une imprimerie et fleurir la culture, croyez-moi, c’est pas de la tarte.— (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 236-237)