Singulier | Pluriel |
---|---|
minarchisme | minarchismes |
\mi.naʁ.ʃism\ |
minarchisme \mi.naʁ.ʃism\ masculin
En effet, la notion d’anarchie tend elle-même à être revendiquée par des auteurs libertariens (ainsi Robert Nozick), lors même que leur doctrine ne procède pas d’un anti-étatisme radical, mais bien plutôt d’un « minarchisme », qui prétend cantonner l'activité d’un « État minimal » à un certain nombre de fonctions dites régaliennes, éventuellement privatisées.— (Libertés et libéralismes: Formation et circulation des concepts, sous la direction de Jacques Guilhaumou, Jean-Louis Fournel & Jean-Pierre Potier, Lyon : ENS Éditions, 2012)
La vie privée est contenue dans l’espace délimité par la propriété que l’État minimal, réduit aux fonctions de la police, justice et armée (minarchisme), ne saurait réglementer.— (Michel Kail, « Éditorial. Privé, Public, Surveillance ». L’Homme & la Société, 2014/2 n° 192, 2014. pages 5-10.)
Cette analyse conduit à réclamer un « minarchisme », c’est-à-dire un « État minimum » (minimal State), dont les fonctions dites régaliennes sont plus ou moins réduites selon les sous-courants libertariens, certains réclamant la privatisation des armées nationales.— (Philippe Pelletier, « “Il existe un anarchisme de droite.” ». Anarchisme, vent debout ! Idées reçues sur le mouvement libertaire, Le Cavalier Bleu, 2018. pages 73-81.)