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soit l’ancien français mahomerie (« mosquée, temple païen », « pratique religieuse des musulmans, pratique superstitieuse, idolâtrie »), dérivé avec le même suffixe de Mahomet, prophète de l’Islam.
Cet héritier se montre fort affligé de la mort de son parent ; mais c’est une momerie, une pure momerie, ce n’est que momerie, c’est pure momerie. - Il s’est tiré d’affaire par quelques momeries.
Entre la poire et le fromage Bianchon arriva, par d’habiles préparations, à parler de la messe, en la qualifiant de momerie et de farce.— (Honoré de Balzac, La Messe de l’athée,)
Cette fête , nous en avons retrouvé la relation: la voici telle qu'elle fut publiée le lendemain du 25 novembre 1793: « Autrefois , sous le règne de la calotinocratie, c'étoit par des cérémonies sombres et lugubres, par des momeries absurdes, que nos pieux tyrans nous attachoient à leur joug insupportable et nous préparoient à recevoir les mensonges dont ils ont infecté toute la terre ; . »— (Camille Mellinet, La commune et la milice de Nantes, Nantes : chez l'auteur, s.d. (vers 1840), volume 8, page 221)
M. Féval n’était pas un prêtre philosophe, il professait les vertus et non la foi du vicaire savoyard. Il croyait tout ce qu’un prêtre doit croire. Mais il avait horreur des momeries et il ne pouvait tolérer qu’on intéressât Dieu à des bagatelles.— (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, pages 141-142)
Théophraste Renaudot, quelque dix ans avant la sentence signée par mes ascendants, avait constaté que la prétendue possession démoniaque des nonnes de Loudun n’était que momeries hystériques, et un des évêques mêlé à cette affaire en pensait autant.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 73)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage