morfusion \mɔʁ.fy.zjɔ̃\ féminin
Total, une bise de vingtième ordre à mon arrivée, comme on en donnerait à n’importe quelle poule, en guise d’étrennes, au jour de l’An, et, à présent, la morfusion la plus complète.— (Maurice-Charles Renard, L’Inconnu des îles, Librairie des Champs-Élysées, 1954, chapitre XIII)
Non pas la crainte dérisoire que mon cœur éclate, car, je le vérifiais une fois de plus, l’effort physique me causait une douleur heureuse, tandis que le confinement, l’immobilité, la morfusion me paralysaient de souffrance angoissée.— (Étienne Barilier, Le duel, 1983, page 48)
La mort de sa mère, l’échec de plus en plus patent de son mariage, peut-être aussi la morfusion d’un métier de fonctionnaire dépourvu de tout attrait ne sont que les causes apparentes d’un phénomène dont les raisons profondes échappent à l’analyse, mais qui allait se renouveler plus d’une fois, et qui est tout simplement le tarissement de son inspiration.— (Annales de Haute-Provence, 1990, page 41)