morue verte \mɔ.ʁy vɛʁt\ féminin
Sur les différents marchés, la morue se présente de deux façons : si elle n'a été que salée, elle porte le nom de morue verte ou blanche. Salée et séchée, elle est alors connue comme de la morue sèche ou merlue.— (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, p. 102)
Le commerce de la morue date de l'an mil, quand les premiers pêcheurs basques et ibères, à la suite des Vikings, allaient jusqu'à Terre-Neuve et aux côtes du Labrador. Sur le bateau, la morue était ouverte, lavée, salée et empilée. Le poisson rapporté était appelé « morue verte ». Elle alimentait le négoce, soit pour la vente en « repaqué » – à nouveau lavée, brossée et enduite de sel –, soit pour le séchage, à Bègles (Gironde), à l'embouchure de la Garonne, qui, jusqu'en 1938, possédait les plus importantes sécheries de morue verte de France.— (Le Monde, 3 août 2011)